29/11/2022
Si vous me suivez depuis un moment, vous savez sûrement que je suis neuro atypique, et même doublement puisque je suis une zèbre hyperactive. Techniquement, ça fait de moi une surdouée avec un tdah, même si je n’aime pas ces dénominations qui me semble arrogante pour l’une et stigmatisante pour l’autre.
Avec ce fonctionnement neurologique, je suis victime d’un énorme paradoxe : j’ai besoin de routines hyperstructurées pour ne pas que ma journée parte dans tous les sens, et en même temps la routine et la structure m’ennuient à mourir. Pendant des années, je passais des semaines et des mois à mettre la routine « parfaite » en place pour l’abandonner après quelques jours ou semaines parce que je m’ennuyais. J'ai donc testé plusieurs outils et affiné mes routines par essais-erreurs.
Aujourd'hui j'utilise :
Pour faire vos propres routines :
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Il n'y a pas de chemin tout tracé : le chemin se fait en marchant.
08/10/2022
Ressources de l'épisode
Ma recommandation de lecture : Les Chroniques lunaires, de Marissa Mayer.
Contenu issu de mon ebook bonus :
- Les loups du zoo d'Anchorage
- Lien d'achat vers mon ebook bonus
Ma playlist d'écriture pour Full Harvest Moon (en précommande)
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Je vous retrouve bientôt pour un nouvel épisode !
En attendant, n’oubliez pas qu'il n'y a pas de chemin tout tracé : le chemin se fait en marchant.
29/09/2022
Pourquoi sommes-nous si négatifs ?
Une explication possible est d’ordre évolutionnaire. Pour notre survie, il serait plus important de savoir reconnaître un danger, quitte à s’alarmer pour rien, que de partir du principe que tout va bien.
Une autre explication à laquelle je pense est d’ordre social. Quand on discute avec les gens, c’est souvent plus facile de parler de ses problèmes que des choses qui vont bien.
Pourquoi on fait ça ?
Certains le font pour ne pas se vanter, surtout si on sait que la personne en face a des problèmes, comme si on ne voulait pas l’enfoncer encore plus.
D’autres le font pour qu’on les prennent en pitié. Ce sont souvent des personnes qui se retrouvent dans le rôle de la victime et qui aiment inconsciemment se faire plaindre pour attirer l’attention sur elles.
D’autres encore le font pour se rapprocher de leur interlocuteur, pour montrer que nous le comprenons car nous avons les mêmes problèmes.
Cela s’exprime aussi en politique, où nous avons tendance à voter pour des gens qui nous promettent de régler des problèmes plutôt que pour ceux qui cherchent à construire un avenir meilleur. De même, nous discréditerons ces mêmes politiciens à la moindre incartade, oubliant leur bilan positif, car le négatif a bien plus de poids à nos yeux.
Que faire pour contrer ce biais de négativité ?
Je vous donne 4 astuces :
1. Se rendre compte qu’on le fait et s’efforcer de contrebalancer avec du positif
2. Repérer les joies et les sources de gratitude dans notre quotidien
3. Consommer moins d’actualités négatives et plus de belles histoires, car il y en a !
4. Chercher un contre-exemple quand on dramatise ou exagère face à un événement négatif.
J’espère que cet épisode va vous aider à voir le positif dans votre vie, aussi challengeante soit-elle ! Et si vous avez d’autres astuces à ce sujet, n’hésitez pas à les partager sur ma page Instagram ou en commentaire :)
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14/06/2022
Le truc à essayer : quelques pistes pour changer sa manière de communiquer de manière à éviter les conflits inutiles
Comme le sujet est très vaste et que, vous le savez, j’aime les solutions concrètes et faciles à mettre en place, je vais me focaliser aujourd’hui sur trois aspects les plus importants selon moi pour une bonne communication. Je vous explique tout dans l'épisode avec des exemples concrets, donc n'hésitez pas à aller écouter !
1. Il faut s’assurer que l’autre personne a bien reçu le message
2. Il faut communiquer clairement son ressenti et ses besoins sans accuser l’autre personne pour garder un climat bienveillant
3. Il faut éviter de lire dans les pensées de l’autre
Ma recommandation du jour :
Le film "Vous avez un message, évidemment" ;)
Plus d'infos sur imdb, l'encyclopédie des films.
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29/05/2022
Les recommandations de Jupiter et les livres que nous évoquons :
Buvez du chocolat chaud, ou récompensez-vous pour vous aider à vous y mettre :) Associez les choses que vous souhaitez faire avec la notion de plaisir !
La semaine de 4 heures, de Tim Ferriss
Atomic Habits, de James Clear
Tout est possible, de Marie Forleo
J'en parle dans l'épisode 10 du Chemin Artistique
Retrouvez Jupiter Phaeton sur son site et les réseaux sociaux :
https://jupiterphaeton.com/
https://www.instagram.com/jupiterphaeton_autrice/?hl=fr
Ecoutez "Jupi construit son empire"
Lire Magic Academy
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14/05/2022
Le livre
Tout est possible, Marie Forleo
Le livre s’adresse à tout le monde parce qu’on a tous des rêves et des aspirations, petits ou grands, et si vous vous sentez coincé dans votre vie ou que vous avez un rêve qui vous paraît inatteignable, je vous conseille fortement de lire le livre de Marie…
Par contre, il est tellement riche que je vais pas pouvoir parler de tout alors j'ai repris les quelques points qui m’ont marquée.
1. Les croyances
Marie explique que les croyances sont à la base de tout. Souvent on pense que on fait quelque chose donc une action et ensuite il en découle un résultat qui génère une émotion. Donc on aurait action > résultat > émotion. Elle elle revient à la base et elle nous explique qu’au départ, nous avons une pensée, que la plupart de ce qui existe autour de nous, c’était finalement d'abord une pensée dans la tête de son créateur, et cette pensée déclenche une émotion, cette émotion déclenche une action et cette action déclenche évidemment un résultat.
Nous avons donc : pensée/croyance > émotion > action > résultat.
C'est pour ça qu’identifier ses schémas de pensée ou de croyances et de voir un peu comment vous pouvez les retourner.
2. Les excuses
Bien sûr, elle dégomme les excuses les plus courantes "je n'ai pas le temps" ou "je n'ai pas les ressources/argent/connaissances nécessaires". Mais l'outil le plus puissant d'après moi, c'est de remplacer les mots "je dois" ou "il faut que" par "je veux". Rien de mieux qu'un exemple pour illustrer tout ça : écrire un dialogie intérieur qui pourrait donner ça :
- Je dois travailler à temps plein.
- Tu pourrais réduire tes heures si tu veux.
- Non, je dois rembourser mon crédit et j’ai besoin d’argent.
- Tu pourrais vendre ta maison et vivre dans une ville moins chère.
- Je veux vivre ici, tous mes amis sont ici
- Alors peut-être dans une maison plus petite, ou un appartement ?
- Non, j’adore cette maison, elle est juste à côté de l’école…
- Et si tu épousais un millionnaire pour rembourser ton crédit ?
- Hors de question que je me marie par intérêt !
- Donc en fait tu veux travailler à temps plein pour vivre dans ta jolie maison près de l’école dans la ville où tu es entourée par des proches…
- Exact.
- Et ceci conclut notre conversation inutile ! (cliquez ici pour la référence XD)
3. Le perfectionnisme
Le perfectionnisme c'est encore un autre grand obstacle entre soi et la réalisation de ses rêves, ça repose sur la peur et non sur la volonté d’être excellent.
Les meilleurs conseils qu’elle donne pour ne pas se laisser paralyser par le perfectionnisme c'est de commencer avant d'être prêt et de viser le progrès, pas la perfection.
Tadah !
J'inaugure cette rubrique pour parler un peu de ça, pour parler des atypismes, des différences, de ce qui est vu comme un handicap invisible : tdah, dys-...
J’ai envie de parler de ça aussi dans Le Chemin Artistique, de ce que c'est de vivre quand on est atypique, des challenges et opportunités que cela amène sur notre chemin. D’ailleurs, je suis contente parce qu'on parle plus en plus de toutes sortes d’atypismes autour de nous, on sort un peu du placard. Que vous soyez concerné ou non, vous avez peut-être des proches qui le sont, et on a tant à apprendre les uns des autres que ce sujet pourrait aussi vous intéresser.
Si vous êtes prêts à me suivre, je vous parlerai dans des prochains épisodes de la manière dont j’ai découvert tout ça, qu'est-ce que ça a changé dans ma vie, peut-être de la médication, des petites choses et petites habitudes que j'ai mises en place comme des béquilles que j'ai inventé pour moi au fil des années pour compenser certaines choses qui sont difficiles pour moi…
Bref, j’avais envie d'ouvrir un espace où tous ceux qui se sentent différents, peu importe comment, peut importe s’ils sont diagnostiquée ou non, peuvent partager leur expérience.
Parce que pour moi, tous ces soi-disant dysfonctionnements neurologiques sont juste un fonctionnement différent du cerveau. Pour preuve, il y a beaucoup de personnes célèbres qui ont ce "trouble" :
Emma Watson
Johnny Depp
Scott Carney
Bill Gates
Solange du groupe de Destiny's Child,
Justin Timberlake
Justin Bieber
Jim Carrey
Ryan Gosling
Sans compter les personnes décédées soupçonnées d’avoir un tdah également comme Mozart ou Einstein.
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29/04/2022
Avant de commencer, j'en profite pour vous annoncer que je peux vous faire parvenir des exemplaires dédicacés de Flamme de Feu et Feu de Glace. J’ai aussi fait des cartes postales ou des autocollants pour ceux qui auraient acheté la version numérique du livre (merci à vous !)
Pour profiter de cette offre, il vous suffit de m’écrire un message sur instagram ou d’utiliser le formulaire de contact ou les commentaires sous l’article et on règlera les détails pratiques ensemble :)
La résilience
La résilience, c'est un terme dont on entend de plus en plus parler. Ce n’est pas un secret, la vie peut être difficile, parfois injuste et faire preuve de résilience, c'est affronter ses difficultés et s'en relever.
Pour ma part, je pense que la résilience, c’est une capacité innée, qui fait partie de la personnalité. Certaines personnes sont plus résilientes que d'autres mais ça peut aussi se construire et s'acquérir jusqu'à un certain point.
Chacun a déjà vécu des traumatismes dans sa vie plus ou moins grands et chacun a son son échelle de trauma.
J'ai lu cette idée dans les travaux de Jupiter Phaeton et ça m’a vraiment parlé, cette idée d'échelle des traumatismes. Une personne qui a par exemple survécu à un tremblement de terre ou à des bombardements ne va évidemment pas réagir de la même manière face à un événement que quelqu'un à qui la chose la plus grave qui lui est arrivé c'est de casser son jouet préféré. Je prends des cas extrêmes, mais c'est un peu pour vous donner une idée de ce que ça peut représenter cette échelle des trauma.
Donc tout ça étant posé, je vais vous expliquer pourquoi ces derniers temps j'ai dû faire preuve de résilience mais aussi de gentillesse vis-à-vis de moi-même. Si vous le permettez, je vais vous faire le petit topo de mes malheurs des dernières semaines pour illustrer mon propos et vous me dire ce que j'ai appris avec tout ça.
Donc en premier, on a eu un dégât des eaux dans notre cave et on a dû tout déménager très rapidement pour sauver un maximum de meubles et préparer les pièces aux travaux qui allaient s’ensuivre. Ça a été un coup dur pour moi parce que non seulement je perdais mon espace de travail mais en plus mon bureau c'est un peu ma salle de fitness aussi et le soir c'est là où je vais mettre au calme, c’est l'endroit aussi où j’écris - en allemand on dit « Rückzugsort », un mot que j'aime beaucoup, ça veut dire « lieu de retraite ».
Quelques jours plus tard, j'ai mon ordinateur de travail qui a rendu l'âme pour une raison inconnue, il était tout neuf donc là aussi j'ai dû courir un peu partout pour essayer de trouver la cause, racheter un ordinateur, voir avec mon patron quand j'allais travailler et m’organiser en attendant de récupérer mes outils de travail.
Une semaine plus tard, toute la famille attrape le covid. Heureusement, mon mari était le moins touché des trois donc il a pu s'occuper de nous.
Pendant qu'on avait le Covid, bim, mon chauffage m’a lâchée et on a dû faire venir à 3 fois le chauffagiste. Heureusement on a pu avoir un petit chauffage électrique. Mais du coup on a chauffé qu'une pièce et on s'est retrouvé à trois personnes malades avec un chat handicapé dans une seule pièce pendant une bonne dizaine de jours.
Comme si ça suffisait pas, mon ordinateur perso m’a lâchée. J’ai perdu pas mal de fichiers et ai dû m’en racheter un rapidement pour pouvoir continuer à écrire et recevoir mes mails…
Quelques jours plus tard j’ai eu un torticolis monstrueux qui m’a empêchée de dormir la nuit tellement ça faisait mal…
Et pour couronner le tout, j’ai appris une très mauvaise nouvelle concernant des proches, une question de vie ou de mort qui remet bien les pendules à l’heure sur la fragilité et la préciosité de la vie.
Parlons un peu de ma réaction à tout ça, maintenant que vous êtes au parfum…
C’était pour le moins complexe. Ce qui m’a un peu étonnée, c’est la part de mauvaise conscience que j’avais. Je me sentais si mal par rapport à la petitesse de mes problèmes regardés à l’échelle de ce qu'il se passe dans le monde ! Quand on voit toutes les personnes qui sont décédés ces deux dernières années à cause de l’épidémie, quand on voit toutes les injustices et le chaos qu'il y a sur sur terre un peu partout, je réalise ma chance d'être née à cette époque dans le corps que j'ai et dans la famille qui est la mienne, de vivre dans un pays démocratique. Je suis en train de déborder sur la gratitude qu'on verra plus tard…
Pendant un temps, ma mauvaise conscience m’a empêchée de laisser la place à toutes ces émotions et d’admettre que j'avais le droit finalement de pleurer, d’être touchée par tout ça. Mais comme dirait ma petite sœur, « c'est pas parce que t'as pas le cancer que t'as pas le droit de te plaindre de ta migraine ! » C'est quelque chose que j'ai dû me répéter plusieurs fois et finalement, j'ai trouvé une sorte de réaction qui marche pour moi.
Maintenant, quand je suis touchée par des problèmes, je m'accorde quelques instants plus ou moins longs selon la gravité de la chose pour m'apitoyer un bon coup sur mon sort, pleurer si j'en ai besoin parce qu’en plus, je suis une grande pleureuse, hypersensible, donc pour moi les larmes c'est la réponse à beaucoup d’émotions.
Ensuite, quand c'est passé, quand j'ai exprimé mes émotions, soit je cherche une solution si c'est en mon pouvoir ou alors j'essaye de me détacher du problème ou de cette situation si je n’ai aucune prise là-dessus parce que ça ne sert à rien de vouloir contrôler des choses qui sont hors de notre zone de contrôle.
J'ai remarqué que c'est plus facile après ça d'agir pour régler les problèmes quand on s'est laissé un petit peu de place, quand on s'est laissé un peu de temps pour être humain. Comme je le dis souvent, on n’est pas des robots !
J’en profite pour faire une petite parenthèse si vous avez un proche qui traverse une situation difficile et que vous vous demandez comment vous pouvez le ou la soutenir.
De part mon expérience, attendez peut-être un peu avant de le consoler tout de suite même si ça part d’un bon sentiment. La personne pourrait avoir besoin d’être simplement écoutée, de s’épancher, pas forcément qu’on lui donne des conseils ou qu’on lui remonte les bretelles…
Si vous n'êtes pas sûre de comment réagir, peut-être que vous pourriez demander à la personne ce qu'elle attend finalement de cette conversation, ou de lui dire quelque chose comme « je suis là, je t’écoute » ou carrément demander gentiment « qu'est-ce que je peux faire pour toi ? » ou « est-ce que je peux t'aider à trouver une solution ? » et comme ça vous verrez bien selon la réponse de la personne en face de vous ce dont elle a besoin.
Est-ce qu'elle a besoin qu'on l'aide à y voir plus clair ? Dans ce cas un échange de points de vue serait sans doute le bienvenu.
Est-ce qu'elle a besoin qu'on lui remonte le moral ? Là, on peut lui rappeler toutes les choses positives qu'elle a dans sa vie.
Voilà, c’était un peu la petite parenthèse avant d’en arriver à la gratitude.
La gratitude
Pour moi, résilience et gratitude vont main dans la main. C'est beaucoup plus facile d'être résilient quand on est reconnaissant de tout ce qu’on a déjà.
Pour reprendre un peu la liste de mes petites épreuves, et ben quand j'ai dû déménager ma cave j'étais reconnaissante de tout ce que j'avais pu sauver par rapport à tout ce que j'avais dû jeter, j'étais reconnaissante d'avoir un toit sur la tête, que les dégâts soient purement matériels, que des ouvriers vont s'occuper de ça et que l'année prochaine à la même époque tout serait fini normalement…
Pour le Covid, on est tous vaccinés et heureusement parce que je pense que sinon j'aurais fini aux soins intensifs.
Pour la chaudière, on n’avait pas d'eau chaude non plus donc heureusement que je m’étais habituée aux douches froides, d’ailleurs allez écouter l’épisode où j’en parle si ça vous intéresse (épisode 7). Quand j'ai eu du chauffage à nouveau, j'étais super reconnaissante de vivre dans une maison chauffée ! Et mon premier bain, je vous dis pas comment je l'ai savouré parce que ça faisait genre presque deux semaines que je n’avais pas trempé dans l'eau chaude !
Pour ce qui est de mes ordinateurs, j’ai tiré une leçon de mes étourderies et maintenant je suis très contente d'avoir un ordinateur tout neuf qui marche super bien !
Je m’arrête là, vous comprenez l’idée…
Même si à la base je suis quelqu'un d’assez optimiste et bienveillant et que ce n’est pas trop difficile pour moi d'éprouver de la gratitude, c'est un exercice que je fais régulièrement, pas forcément sous une forme « formelle » comme un journal de gratitude, j’essaie plutôt de l’intégrer dans mon quotidien.
Quand j'éprouve un élan de reconnaissance, je prends quelques secondes pour me poser et dire merci.
Malheureusement, c’est souvent quand quelque chose de mauvais nous arrive qu'on se rend compte avec le recul de la chance qu'on avait avant et qu’on en a pas profité parce que c'était quelque chose de « normal ». C’est pourquoi s’habituer à ressentir régulièrement de la reconnaissance et de la gratitude rend plus heureux. La gratitude nous oblige à ouvrir les yeux sur notre situation d’une manière positive, c'est comme si on chaussait une autre paire de lunettes et ça peut nous aider à voir aussi quand il y a des opportunités qui se présentent à nous, des choses positives ou des personnes positives dans notre entourage.
Ma recommandation du jour
On va rester sur la gratitude et si vous êtes sur Instagram, je voulais vous recommander de suivre le compte merci à un inconnu
https://www.instagram.com/merciauninconnu/
Dans les médias, on entend souvent des choses négatives, un exemple typique c’est qu’on va entendre qu'un avion vient de s'écraser mais personne ne parle des centaines d’avions qui ont décollé et atterri en toute sécurité.
J'aime beaucoup ce compte parce qu’il nous montre tous les petits héros du quotidien, les petits gestes qui passent parfois inaperçus, et aussi l’impact positif considérable qu’un petit geste peut avoir sur la vie d’une personne. Ça nous fait au moins un rappel qu’il y a des gens qui sont prêts à aider les autres :D
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Il n'y a pas de chemin tout tracé : le chemin se fait en marchant.
29/01/2022
C'est ici que vous trouverez toutes les ressources dont je vous parle dans le huitième épisode.
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Aujourd'hui, je vais vous donner des astuces pour planifier votre année, on parlera du Happiness Project et des résolutions du Nouvel An, et je vous présenterai les chroniques lunaires…
Le truc à essayer : planifier son année
Pour moi, cela signifie réfléchir à la direction que l’on souhaite donner à son année, pas tout planifier. De toute façon, vu les deux années qu’on vient de passer avec la pandémie, on voit bien que ce n'est pas possible de tout prévoir dans les moindres détails…
Il y a plein d’approches différentes parce qu’on est tous différents: la mouche, la chauve-souris et le rouge-gorge et un avion volent mais le font de manière différente. Il faut aussi se connaître, par exemple savoir si vous êtes du matin, du soir, neuro typiques ou pas… De combien de temps disposez-vous par jour, de manière réaliste ? Cela dépendra de votre situation, de votre travail, de vos enfants si vous en avez…
Certains ne font pas cet exercice en argumentant avec raison que le premier janvier est une date arbitraire pour tirer un bilan et qu’on peut le faire à n’importe quel moment. C’est vrai, mais l’expérience m’a montré aussi que des choses qui peuvent être faites à tout moment ne se font pas car le temps passe vite et qu’on est pris dans son quotidien. Au moins, avec le nouvel an qui revient chaque année et l’atmosphère de renouveau qui flotte à cette époque de l’année, c’est une bonne occasion de se poser et de réfléchir un peu à sa vie.
Concrètement, comment on fait pour planifier son année ? Je vais vous donner ma méthode pour cette année pour vous donner des idées, à vous de piocher ce que vous avez envie d’essayer, de faire des expériences si quelque chose ne fonctionne pas.
Alors, comment j’ai procédé cette année ?
D’abord, j'ai revu un peu l’année écoulée. Comme je mène pas mal de projets en parallèle et que je dois en abandonner certains par manque de temps ou parce qu’ils ne m’intéressent plus, j’ai souvent l’impression de n’avoir rien fait durant l’année écoulée. Pour m’aider à faire le bilan, je repasse en revue mon agenda de l’année et les notes que j’ai prises, j’ai aussi un petit carnet d’accomplissements que je complète au fur et à mesure que je boucle des projets et que je peux revoir au besoin. Je prends le temps de savourer mes accomplissements et de noter les enseignements que j’ai tirés de certaines expériences que j’ai faites. Si je remarque un projet que j’aimerais reprendre ou une habitude que je veux réessayer, je vois pourquoi ça n’a pas marché et j’essaie de trouver une solution.
Une fois mon année passée revue, je réfléchis à mon Mot de l’Année. C’est un mot qui me donne la direction à suivre et m’aide à prioriser les choses qui entrent en conflit dans mon emploi du temps et à me fixer mes objectifs. Ensuite, je fais un brainstorming pour trouver différents moyens de traduire ce Mot de l'Année en actions, projets et habitudes.
Quand j’ai fixé mon Mot de l’Année, je fais un petit diagramme de mes zones de vie et je choisis un objectif par zone, si possible orienté vers un processus plutôt que vers un résultat. Cette année, mes zones sont : famille, fun, croissance, santé, travail, vie artistique, environnement/maison, proches.
Bien sûr, ces zones sont à titre indicatif, libre à vous d’en choisir d’autres qui correspondent mieux à vos besoins et à votre situation.
Quand c’est fait, je choisis la zone sur laquelle je vais me concentrer dans un premier temps. C’est important pour moi qui ai une grosse tendance à la dispersion.
Après ça, je choisis 3 ou 4 objectifs pour la prochaine saison en fonction de mon mot de l’Année et de la zone sur laquelle je veux me concentrer. Et enfin, je définis 3 ou 4 objectifs pour le mois à venir qui sont des sous-objectifs de ceux de la saison en y ajoutant éventuellement un projet urgent que je repoussais du genre rendre mes impôts.
Quand je choisis mes objectifs, j’essaye d’utiliser la méthode SMART, c’est à dire de les rendre Spécifique, Mesurable, Atteignable, en Rapport avec ce que je veux atteindre et Fixé dans le temps. Par exemple, publier mon livre n’est pas suffisamment spécifique, ni mesurable, encore moins fixé dans le temps. Je choisirais plutôt de dire « Publier Flamme de Feu et Feu de Glace sur Librinova d’ici le 31 mars 2022 en consacrant deux heures par semaine le samedi matin aux tâches nécessaires ». Comme ça, il est bien plus facile de mesurer mes progrès et de déterminer quand exactement j’ai atteint mon objectif. Dans le même ordre d’idées, il vaut mieux se dire « aller courir tous les lundis, mercredi, vendredi et dimanche de 5 heures à 6 heures du soir pour m’entraîner à la course de 5km prévue le 31 mars 2022 » que d’écrire « me mettre au jogging ».
Si je n’ai pas envie d’utiliser la méthode SMART parce que mon objectif ne s’y prête pas, par exemple si le résultat ne dépend pas de moi, je préfère fixer des objectifs orientés vers un processus plutôt qu’un résultat. C’est typiquement le cas des objectifs de perte de poids, par exemple. Avoir « perdre du poids » comme objectif est trop vague, mais je trouve que « perdre 5 kilos d'ici le 31 mars 2022 n'est pas beaucoup mieux. Le résultat ne dépend pas entièrement de vous, mais aussi de vos hormones, de votre environnement, de vos habitudes alimentaires et sportives, de votre niveau de stress. Du coup, si vous ne l’atteignez pas, vous risquez de vous jeter la pierre, ce serait contre-productif et tout le contraire d'une relation de bienveillance qu’on devrait tous avoir avec nous-même. Si vous souhaitez perdre du poids, il vaudrait bien mieux vous demander ce que vous pouvez concrètement faire pour vous rapprocher de ce résultat, comme par exemple de manger une portion de légumes à chaque repas, de faire 10000 pas par jour, de dormir 8 heures par nuit, etc.
Je prévois aussi un petit cadeau à la clé parce que j’ai tendance à ne jamais rien m’acheter, pas même ce dont j’ai besoin, et donc avec une petite récompense à la clé je fais d’une pierre deux coups: je fête mon succès et m’achète ce dont j’ai besoin ou qui me fait plaisir.
La dernière étape, c’est la planification à proprement parler, où je rentre mes rendez-vous de l’année comme les vacances, les vacances scolaires et les anniversaires dans mon agenda. Je rentre aussi un rappel, deux semaines avant chaque anniversaire, de m’occuper d'un cadeau pour ne pas être prise au dépourvu par ma notion du temps défaillante. Je planifie aussi du temps pour mes revues mensuelles, où je fais le bilan et rectifie le tir à intervalle réguliers pour prendre en compte les imprévus qui sont arrivés ou me réorganiser de manière plus réaliste. J’essaie aussi de prévoir du temps pour réaliser mes projets et éviter qu’ils ne se fassent enterrer dans mes journées bien remplies.
Ah oui, et si vous souhaitez prendre des bonnes résolutions, c’est le moment de les coucher sur le papier. On en reparlera un peu plus tard.
Donc pour résumer:
Revoyez l’année écoulée en vous aidant de votre agenda papier ou électronique, de votre bullet journal si vous en avez un et de vos notes, si vous en prenez. Qu’avez-vous accompli ? Quelles étapes avez-vous franchies ? Quels objectifs avez-vous atteints ? Qu’est-ce qui n’a pas eu lieu ? Pourquoi pas ? Qu’avez-vous appris cette année ?
Fixez votre Mot de l’Année pour donner le ton à ce nouveau chapitre de votre vie qui s’écrit en 2022.
Définissez vos 8 zones de vie avec un objectif par zone et choisissez la zone que vous souhaiter prioriser.
Définissez 3-4 objectifs pour la prochaine saison en vous appuyant sur votre mot de l’Année et vos zones prioritaires.
Définissez 3-4 objectifs pour le mois suivant, idéalement ce sont des étapes vers l’accomplissement de vos objectifs de saison. Est-ce que vous avez envie de prévoir des récompenses quand vous les avez atteint ? Notez-les en-dessous de vos objectifs.
Rentrez vos rendez-vous de l’année dans votre agenda: vacances, anniversaires, et prévoyez des moments pour passer vos objectifs en revue, par exemple chaque mois. Essayez aussi de déterminer quand vous voulez concrètement vous attelez à la réalisation de vos objectifs.
Prenez vos bonnes résolutions.
Voilà, c’est comme ça que j’ai procédé cette année. Ce système n’est évidemment pas parfait ni gravé dans le marbre car la vie est imprévisible et nous sommes des êtres humains avec nos besoins et notre énergie fluctuants.
Le livre du jour : le happiness project, de Gretchen Rubin.
Un jour, Rubin s'est rendue compte qu'elle menait une vie plutôt heureuse mais qu’elle n’en profitait pas. Elle s’est alors demandé comment elle pourrait consciemment en retirer plus de bonheur sans mettre sa vie sans dessus-dessous. Elle a donc choisi douze thèmes à aborder sur son année (énergie, mariage, travail, parentalité, etc) et pour chaque thème, elle a simplement pris des résolutions à tenir, avec une charte pour évaluer ses progrès. Pour moi qui ai besoin de tout écrire au risque d’oublier même les choses les plus basiques comme de manger régulièrement, cette approche a été un grand moment de « ah ah ! ». Oui, on peut écrire dans son agenda « se mettre au lit à 22 heures » ou « faire une chose gentille pour mon copain » ou encore « saluer un inconnu dans la rue »
Cette approche n'est pas forcément pour tout le monde, et même sans l'ambition de faire un happiness project vous-même, la lecture de ce livre est très divertissante en cette saison, puisqu’il commence en janvier, et pourra vous donner des idées de bonnes résolutions si vous souhaitez en prendre ou vous aider à réfléchir à votre vie.
La question du jour : est-ce que vous faites des résolutions du Nouvel An ? Lesquelles ? Et si non, pourquoi pas ?
Beaucoup de gens sont partagés sur les bonnes résolutions, surtout quand on sait que la plupart d’entre elles sont abandonnées après quelques semaines. Pourtant j’en fais chaque année mais avec le temps, j’ai appris à les faire de manière réaliste et pas forcément pour un an. Je traque des petites habitudes concrètes un certain temps pour m’aider à améliorer un domaine de ma vie. Je les prends souvent dans le domaine de la santé ou du développement personnel. En ce moment par exemple, je travaille sur mon sommeil. J’ai donc résolu, pendant trois mois, d’éteindre mes écrans à 21 heures, de commencer ma routine du soir au plus tard à 21h30 et d’éteindre les lumières à 22 heures 30. Pour contrecarrer ma tendance du tout ou rien, j’estime avoir tenu mes résolutions si tout s’est bien passé 80% du temps sur un mois.
En tout cas, j’essaye de limiter les bonnes résolutions en nombre et en difficulté. Je crois au pouvoir des petits pas et des mini habitudes pour des résultats durables sur le long terme. J’essaye aussi de faire en sorte que mes résolutions soient plaisantes. Après tout, j’ai suffisamment d'obligations en tant que mère, employée et adulte à peu près responsable pour m’ajouter inutilement de la pression…
La recommandation du jour : la série « les chroniques lunaires » de Marissa Meyer. Il y a quatre tomes: Cinder, Scarlett, Cress et Winter, respectivement les réécritures de Cendrillon, le Petit Chaperon Rouge, Princesse Raiponce et Blanche-Neige. Ce qui est encore plus fort, c’est que ces quatre contes révisés s’intègrent dans le même univers et font partie d’une histoire plus grande ! Bref, j’ai adoré ces livres et je les ai dévorés. Je vous les conseille si vous aimez les contes !
https://www.babelio.com/livres/Meyer-Chroniques-lunaires-tome-1--Cinder/798079
Merci à la vie
Aujourd'hui, je dis merci pour ma bouillotte bien aimée. J’ai découvert cet indispensable du quotidien seulement à l’âge adulte et moi qui ai des problèmes d’endormissement, elle m’aide à rejoindre rapidement le pays des rêves.
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Il n'y a pas de chemin tout tracé : le chemin se fait en marchant.
14/12/2021
Le truc à essayer
Dans cet épisode, le truc à essayer est d’adopter des petits gestes simples quand vous vous sentez stressé. Le stress n’est pas qu’un état mental, il se manifeste aussi physiquement dans le corps. Si vous faites du yoga ou pratiquez d’autres disciplines venues d’Orient, vous savez comme moi que le corps et l’esprit sont étroitement liés, et c’est une connexion qui se vérifie aussi scientifiquement.
Le premier truc, c’est ma prof de yoga qui me l’a appris il y a bientôt dix ans et je m’en sers tout le temps. C’est tout simplement de relâcher ses mâchoires. On a tendance à crisper le bas du visage et à serrer les dents sous l’effet du stress. Décoller vos mâchoires l’une de l’autre et entrouvrir légèrement les lèvres peut vous aider à relâcher la tension.
Le deuxième truc est assez connu. Il s’agit de prendre trois grandes respirations en essayant de faire durer l’expiration plus longtemps que l’inspiration. Pourquoi ça marche ? Parce que ce type de respiration active le nerf vague, aussi appelé nerf parasympathique. Il est relié au coeur et capable de le faire ralentir quand il est activé. Et un pouls lent signale de la détente au cerveau.
Pour faire simple, le système nerveux a deux modes de fonctionnement, si on peut appeler ça comme ça. Le système sympathique qui est le mode action, c’est la fameuse réaction fuite ou attaque lorsque vous devez faire face à une situation dangereuse. Ce type de stress provoque une montée d’adrénaline et de cortisol, les fameuses hormones du stress, pour vous permettre justement de fuir ou d’attaquer. C’était un mécanisme très utile du temps des chasseurs cueilleurs par exemple, une époque ou les êtres humains devaient faire face à peu de situations stressantes en nombre par rapport à aujourd’hui bien que souvent plus intense. Une fois la situation stressante passée, le corps repassait en mode parasympathique, encore appelé mode repos et digestion. Et le nerf vague permet de faire basculer le corps dans le fonctionnement parasympathique, d’où l’intérêt de l’activer quand on veut faire baisser son stress.
Or, notre mode de vie moderne nous oblige à passer une grande partie de nos journées en mode sympathique. Notre corps perçoit des menaces dans notre environnement comme les embouteillages, les examens, une nourriture pas adaptée, un environnement trop bruyant ou trop pollué… et se met en mode survie. Sauf qu’il n’y a ni fuite ni attaque derrière pour décharger le stress, qui finit par s’installer et devenir chronique. Le stress n’est pas mauvais en soi, il nous a permis de survivre et de nous adapter pendant des centaines de milliers d’années et aujourd’hui encore, du stress à petites doses peut nous aider à devenir plus résilient. Le problème vient vraiment du stress chronique. Le mode par défaut dont notre corps a besoin est le mode parasympathique et pas le mode sympathique… C’est pour ça que toutes les techniques permettant d’activer le nerf vague et d’aider le système nerveux à fonctionner en mode parasympathique sont bonnes à prendre.
Revenons à la respiration. Dans le même ordre d’idée, vous pouvez tenter aussi la cohérence cardiaque. On en entend de plus en plus parler, et pour ceux qui ne savent pas encore ce que c’est, il s’agit tout simplement d’une technique respiratoire qui consiste à effectuer des inspirations et expirations de cinq secondes pendant cinq minutes au total. C’est un peu une forme de méditation et j’aime bien cette technique parce que ça ne prend pas très longtemps et qu’on peut la pratiquer plusieurs fois dans la journée. J’ai lu que trois fois par jour est idéal, et je trouve qu’on peut coupler ça au repas pour y penser, vu qu’en général la plupart des gens prennent trois repas principaux.
Et ça, c’est mon troisième truc: se détendre juste avant le repas et manger au calme, par exemple en faisant une petite séance de cohérence cardiaque juste avant de manger pour activer le système parasympathique. Vous vous souvenez qu’on l’appelle aussi le système repos et digestion ? Ce n’est pas pour rien. J’ai longtemps cru que le bénéfice principal de manger au calme se limitait à la perte de poids car ainsi, on est plus à même de recevoir les signaux de satiété, mais en fait c’est bien plus que ça. Lorsque vous êtes détendu avant, pendant et après un repas, vous digérez mieux. Et digérer, ça veut aussi dire absorber tous les nutriments que vous ingérez avec votre nourriture. En ce qui concerne l’énergie, votre corps en retirera sans doute plus de vos aliments. Et plus d’énergie et de nutriments, ça veut dire moins de carences et une meilleure santé. Et quand on est en meilleure santé, on est plus résistant au stress et la boucle est bouclée.
Le quatrième truc qu’on peut faire pour activer le système parasympathique, et là ça ne va pas plaire à tout le monde avec l'hiver qui arrive, c’est le froid. Pour tous les bénéfices du froid, je vous renvoie au travail de Wim Hof. Pour faire court, le froid active le système parasympathique et peut vous aider à réguler votre humeur, à atténuer les douleurs si vous avez des douleurs chroniques et à faire baisser l’inflammation dans tout le corps, ce qui est énorme vu que l’inflammation chronique, qui peut être d’ailleurs causée ou aggravée par le stress chronique, est la cause de bon nombre de maladies… Les effets sont immédiats, et je vous parle en connaissance de cause. Je suis encore en phase d’exploration de la douche froide le matin, mais pour l’instant les résultats sont bluffants et je suis en train de devenir une adepte, ce qui me surprend moi-même vu que je suis connue pour prendre des bains brûlants et dormir avec une bouillotte même en été…
Pour profiter des effets positifs du froid, il y a la douche froide, c’est le plus simple et le plus économique, je viens de le mentionner. Allez-y progressivement, j’ai commencé par 30 secondes et juste les jambes dans un premier temps, et j’ajoute 10 secondes quand je me sens prête. Pour ceux qui ont une âme de Finlandais, il y a l’option sauter dans la piscine non-chauffée en extérieur après le sauna. J’ai aussi entendu parler des bains de glace, des promenades en short en hiver et des sachets de petits pois surgelés appliqués sur la nuque. Je tiens quand même à vous prévenir que je ne suis pas médecin. Connaissez-vos limites et consultez votre médecin au besoin, je ne sais pas comment le froid pourrait faire réagir votre corps. Mais les retours d’expérience que j’ai eus jusqu’à présent, y compris la mienne, m’ont convaincue des bienfaits du froid. Je commence aussi à aller marcher dehors sans manteau les jours où je n’ai pas pris de douche froide le matin parce que je préfère plonger dans un bain chaud le soir, c'est très vivifiant et libérateur de soumettre son corps aux éléments naturels, comme une reconnexion avec la nature !
Le prochain truc est plus joyeux, il s’agit tout simplement de chanter ou de fredonner si chanter n’est pas votre truc. Le nerf vague passe près du larynx et en le faisant vibrer par le chant, vous activer aussi le nerf vague. C’est sans doute pour ça qu’il est impossible de rester de mauvaise humeur quand on chante !
Enfin, le sixième et dernier truc qui me vient spontanément à l’esprit pour faire baisser son stress en quelques secondes est de décharger son stress par l’exercice physique. Les effets du sport sont connus à long terme pour ce qui est entre autres de faire baisser le stress en général, en plus de ses autres bienfaits. Mais là j’aimerais souligner une choses qui me paraît logique vu la nature du stress, qui est de nous alerter et de nous préparer au danger en nous mettant en condition pour combattre ou fuir avant que tout ne revienne à la normale une fois le danger écarté. Quand vous identifiez un facteur de stress, réagissez de la manière à laquelle votre corps s’attend: piquez un sprint, lancez un objet comme une balle le plus loin possible, boxez un coussin ou un punching ball si vous en avez un… Bref, fuyez, combattez comme l’auraient fait vos ancêtres, d’une manière acceptable, bien sûr. C’est sûrement pour ça que hurler sur l’automobiliste qui vous a fait une queue de poisson vous fait tant de bien, mais attention à ne pas vous attirer des ennuis quand même…
Voilà, donc pour résumer l’astuce du jour, on peut utiliser son corps pour déstresser quasi instantanément. Pour ça vous pouvez:
Bien sûr, il y a plein d’autres techniques qui font baisser le stress à long terme mais là je voulais me concentrer sur des astuces qui ne prennent que quelques minutes et qui vous aident à gérer une poussée de stress, surtout si vous la ressentez dans votre corps, par exemple si votre pouls ou votre respiration s’accélère ou cette sensation de stress qui vous oppresse ou vous retourne l’estomac. Je vois ces mesures comme des pansements à utiliser en cas d’urgence, ce qui n’exclut pas de vous poser pour identifier les situations de stress récurrentes et voir ce que vous pouvez faire pour les supprimer…
Le livre du jour (ou plutôt, la saga) : Harry Potter
Je crois que tout le monde connaît l’histoire de cet orphelin qui découvre qu’il est un sorcier et qui passe sa scolarité à Poudlard avec ses amis Ron et Hermione tout en essayant de défaire le plus grand mage noir de tous les temps…
Pour la petite histoire, j’ai lu le premier lorsque j'avais 10 ans et j'ai vraiment attendu ma lettre de Poudlard avant d’entrer au collège. J’étais consciente évidemment que ce n’était qu’une histoire, mais une partie de moi n'a pas pu s’empêcher d’espérer et d’être déçue lorsque je suis entrée en 6ème dans le collège de ma petite ville… Et j’ai lu le dernier tome à 17 ans, j’ai donc grandi en même temps que Harry et ses amis. Je vois ça comme un énorme privilège de faire partie de cette génération primaire de Potterheads, ceux qui attendaient fiévreusement la sortie des livres et suivaient les actualités de JK Rowling pour essayer de voir où elle en était dans l’écriture de la suite ! Je me rappelle très bien à quel point l’attente entre le tome 4 et le tome 5 avait été longue et que j'avais dévoré l'Ordre du Phénix en une journée…
Alors, mis à part le fait que Harry Potter est un phénomène mondial de la littérature, pourquoi je vous en parle dans le Chemin Artistique ? Et bien parce que JK Rowling, avec ces livres, a été l'autrice qui m'a fait réaliser ce que c’était que d'être justement une autrice. En découvrant Harry Potter à 10 ans et tous les articles dans la presse sur cette femme, en la voyant dédicacer des livres au dans un reportage du JT de 20 heures, j'ai réalisé qu'il existait un métier d’auteur, et un peu plus tard, qu’on pouvait gagner suffisamment d'argent pour en vivre. Je sais que tout le monde ne réussit pas, mais quand même, pour la première fois, j'avais un modèle à suivre, une femme dont le Chemin me montrait ce qu’au fond de moi j'avais toujours voulu sans encore avoir les mots pour l’expliquer.
En plus d’être une source d’inspiration, la saga Harry Potter a révolutionné la littérature jeunesse, du moins c'est mon impression. Avant, dans les séries que je lisais comme le Club des Cinq, c’étaient toujours les mêmes héros figés dans le temps qui vivaient des aventures le plus souvent indépendantes les unes des autres. Harry, lui, évolue, grandit, et d’un livre à l’autre, une histoire complexe dont les racines remontent à avant sa naissance prend forme petit à petit, d’une manière qu’on dirait organique mais qui en réalité a été savamment orchestrée par Rowling, et en tant que lectrice et autrice, j'ai trouvé ça fascinant.
https://www.babelio.com/livres/Rowling-Harry-Potter-tome-1--Harry-Potter-a-lEcole-des-S/18811
La question du jour : où trouver l’inspiration pour des noms de personnage ?
Dans Harry Potter, pas mal de personnages secondaires ont des noms assez humoristiques ou en allitération dans la version originale, comme les fondateurs des maisons de Poudlard. Ce qui m’amène à une question qui me préoccupe à chaque fois que je commence à écrire une nouvelle histoire: comment trouver des noms de personnage.
Evidemment, vos sources d’inspiration vont varier selon le genre que vous écrivez. Je vais vous donner une petite boîte à outil un peu pèle-mêle dans laquelle vous pourrez piocher au fur et à mesure de vos besoins.
Commençons par le plus facile je dirais, les noms de personnages « réalistes ». Souvent, pour mes héros, j'ai déjà un nom en tête, c’est surtout pour les personnages secondaires que je galère. Dans ces cas-là, j’ai plusieurs trucs :
Si le personnage n'est pas super important, je vais sur un site internet qui génère des identités aléatoires et je fais des essais jusqu’à ce que ça colle : https://fr.fakenamegenerator.com/gen-female-fr-fr.php
A la fin d’un film, je suis toujours la dernière à quitter une salle de cinéma. Déjà par une sorte de respect pour tous ces petits et grands contributeurs qui ont permis au film de voir le jour. Comme j'ai eu la chance de passer presque deux semaines sur un plateau de cinéma, j’ai pris conscience de tout le travail et de toutes les personnes nécessaires pour créer un film. Mais en plus, j'ai remarqué que les génériques de films sont une super ressource pour ce qui est des noms et prénoms. Bien sûr, quelques précautions s'imposent, comme celles de faire une rapide recherche internet lorsque vous créez une combinaison nom prénom réaliste, pour vous assurer que soit elle n’existe pas encore, soit c'est tellement courant que ça ne pose aucun problème.
J’ai une liste dans un carnet où je note les noms ou prénoms que je trouve jolis quand je tombe dessus au gré d'une conversation ou d'une lecture. Comme ça je n’ai qu’à piocher dedans quand je bloque sur un nom en pleine écriture.
Quand vous écrivez sur un lieu ou une époque particulière, regardez des documentaires ou des vidéos youtube sur le sujet peut vous inspirer pour trouver des noms réalistes ou authentiques.
Pour mon dernier roman qui se passe aux Etats-Unis, j’avais le prénom de l’héroïne mais pas son nom de famille, alors j’ai tout simplement tapé « nom de famille courant Etats-Unis » dans mon moteur de recherche et en ai choisi un parmi le top 20 qui m'était proposé.
Je crois que ça vaut pour tous les types de roman. Une fois que vous avez votre cadre spatio-temporel, vous pouvez vous renseigner sur les noms qui existaient à une certaine époque et dans un certain lieu ou choisir un nom en fonction de l'origine de vos personnages. Si vous choisissez des noms qui dérivent de ce qu’on trouve habituellement, ça peut faire une bonne anecdote dans votre histoire ou ajouter de la profondeur au personnage, même si vous ne partagez pas ces détails avec vos lecteurs. Par exemple, dans mon dernier roman, le héros et sa soeur ont une mère lakota et s’appellent Yahto, qui signifie Bleu, et Winona, qui signifie Première Née, en lakota.
Si vous écrivez dans un genre dans lequel vous pouvez choisir ou créer les noms que vous voulez, c’est un peu à double tranchant. Je vois ça dans mes romans de fantasy. D’un côté j’aime cette liberté créative, inventer mon propre cadre avec ses propres lois, d’un autre ça peut-être un peu écrasant quand on n’a pas du tout d’inspiration. Voici ce que je fais pour y remédier quand ça m’arrive:
La recommendation : le podcast Atypic People
Atypic People parle de neurodiversité et surtout du fait d’être zèbre. J’adore la voix de Claire et les sujets dont elle parle. Dans la première saison, il y a eu des astuces pour les zèbres mais dont plein de gens peuvent également profiter, et aussi des interviews de personnes touchées directement ou indirectement par la surdouance. La deuxième saison, ce sont de nouveau des interviews de surdoués célèbres ou pas ou d’experts sur la douane comme Jeanne Siaud-Fachin, qui a inventé le terme de zèbre pour parler des surdoués. Que vous soyez surdoués ou pas, je vous conseille ce podcast pour mieux comprendre le phénomène ou tout simplement entendre le témoignage de personnalités intéressantes.
https://www.atypicpeople.com/podcast
Merci à la vie
Merci pour la bibliothèque municipale de ma ville, qui me permet de dévorer des livres en trois langues, d’approfondir les sujets qui m’obsèdent au point que je serais ruinée si j'avais dû acheter tous les livres que j'ai empruntés toutes ces années et qui m’a fait découvrir de nouveaux auteurs.
Si vous avez écouté cet épisode et qu’il vous a plu, je vous serais très reconnaissante si vous le partagiez autour de vous. Le bouche-à-oreilles est encore ce qu’il y a de plus efficace pour aider un maximum de gens à découvrir un podcast ! Alors parlez-en à vos amis de vive voix ou sur les réseaux sociaux, partagez le lien, faites-le vivre en commentant sur tous les canaux possibles !
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14/10/2021
Aujourd'hui, j’interviewe Sarah Guillemot du manège de Régalis, un lieu où chevaux et cavaliers peuvent progresser ensemble vers une relation respectueuse des besoins de l’un et de l’autre. Avec Sarah, nous parlons évidemment équitation et bien-être du cheval, mais pas que. Elle nous fait part de son parcours et nous explique comment elle en est arrivée à fonder un manège où elle peut enseigner selon sa vision tout en respectant les besoins et buts de ses clients. Nous faisons des parallèles entre la relation cavalier-cheval et la parentalité et évoquons les obstacles et opportunités qui jalonnent le chemin de la personne cherchant à suivre sa propre voie.
La recommendation de Sarah:
Le livre « Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) de Marshall B. Rosenberg
https://www.editionsladecouverte.fr/les_mots_sont_des_fenetres_ou_bien_ce_sont_des_murs-9782707188793
Retrouvez Sarah Guillemot et le Manège de Régalis sur son site et les réseaux sociaux:
https://equitationbienetrecheval.com/
https://www.instagram.com/le_manege_de_regalis/
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Pour recevoir des exemplaires dédicacés du recueil de nouvelles « Au bout du Chemin » dans lequel vous pourrez lire ma nouvelle « la reine de ceux-de-la-forêt », il vous suffit de m’écrire un message sur instagram ou d’utiliser le formulaire de contact sur mon site internet et on réglera les détails pratiques ensemble :)
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